Gérard Assayag, directeur de recherche Ircam, a fondé et dirige actuellement l'équipe Représentation musicale (RepMus) du laboratoire STMS (UMR 9912 Sciences et Technologies de la Musique et du Son). Il a dirigé le laboratoire STMS de 2011 à 2017 et, à ce titre, a été actif dans les politiques nationales et internationales de recherche en sciences de la musique et du son, avec une population de 125 personnels de recherche dans sa juridiction.

G. Assayag est co-fondateur du Collegium Musicae, l'Institut Universitaire des Sciences Musicales de la Sorbonne ; il a participé activement à la création récente de l'Institut d'Intelligence Artificielle de la Sorbonne (SCAI) où il a conçu une part importante du programme Digital Humanity Axis. Il est co-fondateur de : la Société Française d'Informatique Musicale (AFIM), la Society for Mathematics and Computation in Music (SMCM) et son organe, le Journal of Mathematics and Music (JMM).

Les recherches personnelles de G. Assayag (impliquant la supervision de 22 travaux de doctorat et 23 travaux de maîtrise) et la direction d'équipe (comprenant plus de 50 travaux de doctorat et 100 maîtrises) ont abouti à plusieurs technologies majeures couvrant la composition assistée par ordinateur, l'orchestration ou l'improvisation, et représentant des milliers de téléchargements et des centaines d’utilisation en concert.

G. Assayag a été actif dans la formation et la promotion des jeunes scientifiques. Les étudiants et jeunes chercheurs qu'il a encadrés sont devenus professeurs d'université, chefs d'entreprises high-tech, musiciens primés. En tant qu’ancien responsable du master pluridisciplinaires ATIAM, G. Assayag a implémenté la réforme LMD selon le programme de Bologne, ce qui a permis à plus de 150 étudiants de s’engager dans un master internationalement reconnu, puis de continuer vers un doctorat ou les métiers du R&D.

G. Assayag a défini à travers des publications théoriques dans les journaux majeurs du domaine, et par des technologies accessibles à tous, le concept d'Interaction symbolique, de sorte à rendre compte d'un dialogue musical riche et polyvalent entre machines et humains, traversant plusieurs niveaux et échelles d'information, du signal acoustique aux structures symboliques et cognitives supérieures. Ce concept évolue aujourd'hui vers celui d’une co-créativité généralisée dans les réseaux cyber-humains.