Le CESER (Conseil Economique, social et environnemental) est une chambre de région (la seconde, arrivant après la chambre des élus) qui a pour but d’éclairer, de conseiller et d’apposer un avis sur les décisions de la première chambre. C’est une assemblée consultative (sans pouvoir décisionnaire donc) composée des représentants de la société civile. C’est une obligation légale pour toutes les régions d’accompagner leurs décisions d’avis du CESER.
Depuis le premier janvier 2024, je suis membre du CESER de Nouvelle Aquitaine en tant que personne qualifiée, identifiée et nommée par le préfet, avec 5 autres membres.
Comme c’était très loin d’être clair pour moi, je vous livre une description compacte du fonctionnement du CESER. J’ai pris des notes lors de cette journée d’information.
Le CESER de Nouvelle-Aquitaine est composé de 180 conseillers, regroupés dans différents “collèges”, suivant leur représentativité dans la vie civile. Le premier collège (58 membres) représente les entreprises et activités professionnelles non salariées les plus importantes au niveau régional. Le second collège (58 membres) représente les syndicats de salariés. Le troisième collège (58 membres aussi) représente les organismes et associations qui participent à la vie de la collectivité. Nous ne sommes donc que 6 à être nommés par le préfet au titre de leur qualification propre (et non sur conseil d’organismes). C’est pour moi un véritable honneur de faire parti de cette assemblée cruciale à la vie des régions. Les conseillers sont également organisés de manière transversale dans des commissions thématiques (éducation, développement, environnement, économie, vie sociale), ainsi que des commissions transverses (finance régionales, évaluation des politiques régionales, coopérations, communication). Les conseillers siègent également dans des groupes inter-assemblées (ce qui est spécifique à la Nouvelle-Aquitaine), composés à parité entre conseillers CESER et conseillers régionnaux.
Aujourd’hui, il s’agissait de nous présenter notre rôle dans cette assemblée et surtout… le rôle de l’assemblée en elle-même, souvent méconnue des citoyens. À ce stade, je ne sais pas encore dans quels commissions je pourrais siéger.
En la découvrant, j’ai réellement hâte de participer aux débats et éclairage du politique par la vie civile. Une autre forme de représentativité, qui s’inscrit dans un temps plus long que celui des élections et acteur important de la décentralisation.
Le planning de cette année va être chargé, avec une plongée dans la politique régionale, mais quel bonheur, que ce métier d’enseignant chercheur qui nous permet d’ouvrir tellement de portes !